Interview d’Hervé Koubi, chorégraphe

Par LCA Agency Belfort - mars 2023 (Extrait)

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Publié par Jean-Luc
le 30 oct. 2023
Sujet(s) : InterviewPresse
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“Peu importe la profondeur de l’obscurité, nous devons y apporter notre propre lumière.„

Peux-tu te présenter en quelques mots ?

Il y a plein de choses qui m’ont poussé à la danse, mais il y a quand même un point de départ. J’avais une grande sœur plus âgée et elle pratiquait la danse. Elle allait au cours de danse et comme elle devait me garder, elle m’emmenait avec elle. Je m’asseyais dans un coin et je regardais le cours de danse et je crois que c’est là que ça a commencé. J’ai adoré regarder les gens danser. Et maintenant, j’adore faire danser les gens.

Comment es-tu devenu chorégraphe ?

J’ai eu un double cursus. Pour faire plaisir à mes parents, j’ai préparé le concours de docteur en pharmacie, pour devenir docteur-pharmacien-biologiste. Voilà, donc j’ai donné le diplôme à mes parents, puis après j’ai voué le reste de ma vie à la danse, parce que c’était toute ma vie.

Est-ce que tu considères Belfort comme un terrain de danse urbaine et contemporaine ?

C’est une ville de danse, Belfort, par définition, il y a une histoire. Il y a une grande chorégraphe que je connaissais, Odile Duboc qui a créé le Centre chorégraphique national de Belfort, qui reste un lieu de référence de la danse contemporaine. Aujourd'hui je suis un jeune Belfortain d’adoption parce que depuis qu’Eleonora Rossi a pris ses fonctions je suis venu très régulièrement à Belfort. Il y a une vraie volonté de la Scène nationale que les spectacles de danse soient accessibles au plus grand nombre. Et ça, c’est quelque chose que je partage entièrement.

Est-ce que tu as déjà collaboré avec des artistes internationaux afin de réaliser des chorégraphies ?

Oui, mais ce n’est pas trop mon crédo. Mais oui, j’ai déjà eu des collaborations. Je pense tout de suite à une grande artiste italienne, Angela Finocchiaro, en Italie, qui a fait appel à mes services, c’est l’équivalent d’une Muriel Robin, mais en Italie. Ca n’est pas ce qui m’intéresse en priorité. Je n’ai rien contre ces collaborations. Peut-être qu’un jour je les accepterai.

 

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