Charles Berling rends hommage à Robert Badinter pendant son spectacle "Fragments"

Le vendredi 9 février se tenait la représentation de "Fragments", spectacle mis en scène par Charles BERLING, adapté et joué par Bérengère WARLUZEL et retraçant la vie de la politologue juive allemande Hannah Arendt. Le metteur en scène a pris la parole en fin de spectacle pour débattre avec les spectateurs et rendre un hommage poignant à Robert BADINTER.

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Publié par Lilian
le 12 févr. 2024
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Le vendredi 9 février dernier, la scène de la Coopérative SN a été le théâtre d'un événement exceptionnel, marquant la rencontre entre le talent artistique de Charles BERLING et l'engagement courageux de Robert BADINTER. À la fin de son spectacle intitulé Fragments, Charles BERLING a offert un hommage poignant au célèbre avocat et homme politique français.

Fragments est une œuvre intense, revenant sur la vie d'Hannah ARENDT, politologue, philosophe et journaliste allemande naturalisée américaine, connue pour ses travaux sur l’activité politique, le totalitarisme, la modernité et la philosophie de l'histoire. Ce spectacle explore les facettes complexes de la condition humaine à travers la performance de Bérengère WARLUZEL. Cependant, c'est à la fin du spectacle que Charles BERLING a réservé un moment particulièrement mémorable.

Après les salves d'applaudissements qui ont salué la performance de la comédienne, Charles BERLING a pris la parole pour rendre hommage à Robert BADINTER et pour débattre sur la définition du mot "penser" avec les spectateurs, une valeur qui est au centre de son spectacle. L'ancien ministre de la Justice, qui a joué un rôle essentiel dans l'abolition de la peine de mort en France en 1981, était une inspiration pour Charles. Ce dernier l'a salué pour son courage et sa persévérance tout au long de son parcours politique et plus largement, de sa vie. Par ailleurs, l'acteur a incarné l'avocat dans le film L'abolition, sorti en 2009 et basé sur le livre éponyme écrit par BADINTER lui-même.

 

"La peine de mort ne défend pas la société, elle la déshonore"

Robert Badinter en 2013 ©iBooCREATIONRobert BADINTER